La souplesse relationnelle entraine la robustesse.

Les relations aux autres sont des boucles de feedback rétroactives.

Quand mes relations aux autres sont souples, cela se voit par la connivence, la créativité, l’humour, le dialogue, la bienveillance. Cette souplesse apporte de la robustesse .la relation qui s’installe est alors basée sur la confiance, de moi, de toi et de la relation entre toi et moi. Nous sommes dans un cercle vertueux.

Quand mes relations aux autres sont distendues ou tendues, cela se voit par le silence, par les freins, par l’ironie, par l’absence de dialogue, par des conflits ouverts ou larvés, par des inquiétudes. Cette sclérose apporte de la fragilité : la relation qui s’installe alors est basée sur la défiance, de moi (la culpabilité) de toi et de la relation entre toi et moi. Nous sommes alors dans un cercle vicieux.

C’est en faisant des feedback rétroactifs que nous proposons des relations souples.
Mais, comme la souplesse relationnelle se joue à deux , rien n’est magique : si l’autre est dans la défiance, il peut relire les feedback que je lui fais comme étant des jugements.

S’entrainer à faire des feedback est un exercice qui conduit à la souplesse et à la confiance.
L’entrainement passe d’abord par un dialogue intérieur où je me dis : ” Qu’est ce que tu en penses ?, ” qu’est ce que tu crois ?” , “qu’est ce que tu ressens ? ”
Une fois que je suis au clair au fond de moi , l’entrainement continue par cette nouvelle question en moi : ” Et comment je vais pouvoir dire tout cela sans abimer la relation”

les réponses que je peux avoir alors , sont encore de nouveaux signes qui entrent dans cette nouvelle boucle de feedback rétroactifs .

Ainsi vont les liens qui se tissent et se détissent.

Isabelle Flye Sainte Marie
28 avril 2015

Le cadre en coaching est la source de la liberté.

Le cadre en coaching est quelque chose de tout simple :
1) Déterminer un objectif pour l’accompagnement, un objectif précis et concret.
2) Se mettre d’accord sur le nombre de séance, le lieu et la durée des rencontres, le tarif.

Ce cadre permet alors pour le coach comme pour le coaché une totale liberté, une totale connivence et une totale sécurité.

Grâce à ce cadre, le coach et le coaché savent où ils vont. Le coach sait lui que tous les chemins pour y arriver sont à inventer.

Sans cadre, pas de liberté !
Et sans liberté pas de réussite possible
Quel paradoxe merveilleux !

Isabelle Flye Sainte Marie
27 avril 2015

Faire bonne figure

Notre société de consommation dictée par un marketing farouche nous montre un monde idéal.
La pression sociale en rajoute et il nous faut être conforme aux standards.

Paradoxalement les informations relatent tout autre chose. Les informations relatent la vraie vie. Celle qui est bonne (la nature, les avancées technologiques, l’entraide….) et celle qui relate des choses difficiles 🙁 Le chômage, les inquiétudes d’aujourd’hui, la maladie, les conflits, le deuil ….)

Ce qui fait la différence entre les enfants et les adultes , c’est que les adultes font bonne figure .
Faire bonne figure est un masque qui nous protège dans un premier temps, il nous permet aussi de vivre en société sans polluer les autres avec nos propres problèmes. « Je ne vais pas ennuyer mon épouse avec mes angoisses de chômage », ” je ne vais pas sans cesse dire mes inquiétudes et mes tristesses à mes proches car je veux les préserver de cela” « Je ne vais pas faire mauvaise figure au travail alors même que je viens de recevoir des skudes ou des mauvaises nouvelles »
Petit à petit, en faisant de plus en plus souvent bonne figure , nous nous construisons un personnage : le personnage clean qui passe partout et sur qui tout glisse …. En apparence.

Petit à petit aussi, une petite voix en nous sait que ce masque est faux et nous nous déconnectons alors de notre propre authenticité.
Cette petite voix étouffée alors parle par d’autres moyens : les angoisses, les somatisations, les reproches que je peux me faire à moi-même ou aux autres, l’irritabilité, le stress…toutes les marques de la « sur- adaptation » …

Dans l’intimité des rencontres que je peux avoir avec mes clients, la bonne figure ne tient pas longtemps. Avec une infinie précaution j’aide mes clients à regarder leur réalité toute entière avec ce qu’elle a de terrible et de merveilleux.
Alors quand le masque tombe, ils peuvent se reconnecter avec leurs peurs, leurs tristesses, leurs colères et leurs joies. Ils redeviennent vivants ….
Et quand la vie est là à nouveau tous les possibles arrivent …

Isabelle Flye Sainte Marie
20 avril 2015