Dites-moi comment vous traitez vos petits clients et je vous dirai comment vous allez.

 

Avez-vous déjà eu cette désagréable impression d’avoir à prendre soin de celui qui vous accueille.

Quand vous êtes client d’un simple café dans un bar, client d’un bus, client d’une administration ou d’une prestation quelconque. Avez-vous déjà eu cette impression désagréable de n’être pas important aux yeux de la personne qui s’occupe de vous, voire même d’être transparent ou pire d’avoir l’impression que l’accueil dépend de vous, le client.

Comme si c’était à vous de prendre soin du professionnel en face de vous. À vous de dire bonjour le premier, à vous d’être patient et courtois pour juste récupérer le minimum du  dans l’accueil.

Avez-vous eu , comme moi cette impression étrange de ne pas comprendre à d’autres moments ce qui vous arrive quand au contraire l’accueil est simple , chaleureux , attentionné avec une petite partie de vous qui se demande ce que cela peut bien cacher ou une autre partie qui est tellement étonnée que vous remerciez alors d’un accueil ,somme toute, normal .

Mon métier de la relation humaine me donne certainement une acuité particulière à regarder attentivement ce qui se joue dans les toutes premières secondes d’une relation client.

………..J’ai souvenir il y a un mois d’avoir compté 4 minutes au comptoir chez un concessionnaire automobile que la personne devant moi lève la tête de son ordinateur pour me dire bonjour .sans doute attendait elle que je fasse le premier pas et que je me manifeste …4 minutes une éternité de solitude .

………….Et je me souviens aussi de ce barman à qui je demandais si ce n’était pas trop tôt pour être servi d’un repas me répondant « Bonjour madame » sur un ton agressif qui disait « vous me manquez de respect et seulement quand vous me direz bonjour je ferai attention à vous » affreuse sensation de jugement alors même que je prenais soin de lui en demandant l’heure du service pour les déjeuners .

……………Je me souviens, lors d’un voyage en Asie avoir été tellement étonnée de la qualité de l’accueil. Au début de mon voyage, avec ma croyance d’Occidentale je pensais que cet accueil si chaleureux et simple avait une finalité mercantile alors même qu’il n’en était rien.

Dans mon métier de coach, nous avons un outil pour parler de cela : l’on parle de « Tri sur soi » ou de « Tri sur l’autre ».

Si je suis « Tri sur moi », toute ma préoccupation est de répondre à mes besoins conscients et inconscients : besoin de reconnaissance, besoin de repos, besoin d’être rassuré , besoin que cela aille vite et comme je veux .

Si je suis « Tri sur l’autre » mon attention est tournée vers l’autre et là je me branche sur la compréhension de la personne qui est en face de moi.

« Tri sur soi, tri sur l’autre ». Ou…. comment devenir curieux de toi et de tes besoins et non pas jugeant .N’est-ce pas un préalable à toute relation d’accueil ?

Pour être capable d’être « Tri sur l’autre », il faut un minimum aller bien. Car cela demande une capacité à se décentrer de soi et pour cela il faut avoir  confiance en soi, il faut une sécurité intérieure qui permette la prise de recul et la  sérénité.

Et ce matin, encore et encore, je me dis qu’il y a du pain sur la planche ….

Isabelle Flye Sainte Marie

Une nouvelle compétence clef : l’agilité

 

Aujourd’hui, dans un monde marqué par la complexité où tout est relié à tout, où la seule chose stable est que rien ne l’est plus, une nouvelle compétence clef devient très recherchée : l’agilité

Les recruteurs se dotent aujourd’hui de test non plus seulement pour vérifier votre expertise métier, mais pour vérifier votre capacité à naviguer collectif et souple.

  -Être agile c’est être tout à la fois adroit, virtuose, élégant, rapide, enthousiaste, souple.

Cette compétence se manifeste à la fois par le corps et par l’intelligence. C’est à la fois une compétence physique qui s’entraine (comme un danseur ou un pianiste)  et à la fois intellectuelle qui se modélise (la capacité à réfléchir de manière rapide et souple pour apprendre à repenser les modèles obsolètes)

Une entreprise agile est une entreprise qui sait surfer sur le changement perpétuel, qui sait saisir à la fois les opportunités et qui vit positivement le changement.

Cela demande à ce que les personnes qui sont dans cette entreprise se sentent reliées, autonomes et responsables.

Une personne agile est une personne assertive, responsable, qui a confiance en elle et dans les autres, qui est créative, optimiste et qui communique aisément.

Une personne agile est capable aussi de repérer facilement les signaux faibles de la peur, de la défiance et des blocages pour eux même, pour les autres et pour l’organisation en même temps.

Ces signaux faibles s’inscrivent dans le corps et dans la psyché. Certains vont avoir tendance à somatiser prioritairement dans la tête et dans les mots, d’autres dans le corps et par les maux.

Aujourd’hui l’homme agile sait harmoniser son corps et son esprit et se connait suffisamment bien pour déceler rapidement le micro- signes précurseurs des stresseurs afin d’y apporter ses propres réponses correctives.

 

Septembre 2016

Similitudes et différences entre la méditation en pleine conscience et l’hypnose.

La méditation en pleine conscience est issue de la philosophie bouddhiste. Ce sont des exercices à pratiquer pour apprendre à se centrer sur soi en écartant tranquillement les pensées, les idées et les émotions. Ces exercices sont un chemin qui permet de revenir tranquillement sur l’observation de sa respiration, sur ses sensations corporelles, sur les pensées et les images qui arrivent et de laisser tout cela passer sans filtres et sans jugement.

Cette pratique si elle devient un art de vivre mène vers plus de bienveillance pour soi et pour les autres et permet d’apprendre à gérer le stress.

Pour autant elle n’a pas réellement vocation à être thérapeutique.

L’hypnose et en particulier l’auto-hypnose a des similitudes avec la méditation en pleine conscience. Bien que certaines techniques d’hypnose puissent amener les personnes très vite dans un état de conscience modifié, les thérapeutes prennent le temps qu’il faut pour que la personne puisse entrer en hypnose à leur rythme. Cela peut donc tout à fait ressembler à ce qui est vécu en méditation. En effet, une séance d’hypnose comme un exercice de pleine conscience est un moment que l’on se donne, et où  l’on va utiliser le réel, le présent pour entrer dans une conscience augmentée.  Dans les deux approches, on utilise ce qui est présent à l’intérieur de soi (sensation, émotions, visualisations et à l’extérieur (bruit, températures….)

Pour autant, la finalité de l’hypnose n’est pas la même : il s’agit de laisser l’inconscient prendre en charge le besoin de la personne. L’inconscient est cette partie de nous enfouie qui sait au-delà de nos mots, de la réflexion et de tous les filtres que nous avons et que nous mettons pour entrer en communication avec tous les autres.

L’inconscient émerge bien plus souvent que l’on ne croit et l’hypnose est un état que nous pratiquons tous sans le savoir :Pour voir des personnes en auto hypnose, il vous suffit de regarder les yeux des personnes dans les transports en commun, quand ils rêvassent . Ils sont physiquement là, présent assis ou debout à nos côtés, mais tout leur être est ailleurs. Leurs yeux, dans le vague, défocalisés nous indiquent bien qu’ils sont ailleurs. Pour autant ils seront tout à fait capables de revenir à la réalité à tout moment. Ces personnes ne le savent pas, mais ils sont en hypnose et souvent ils ne voient pas ainsi passer le temps du voyage.

Apprendre l’auto hypnose est juste de savoir appliquer des méthodes toutes simples pour aller ainsi se brancher sur notre inconscient qui sait avec fulgurance répondre à notre besoin s’il est tout simplement bien formulé .

Alors en cette rentrée, ne serait-ce pas le moment pour vous d’apprendre la méditation ou l’auto-hypnose ?

Les bienfaits qui en découlent porteront du fruit pour vous et pour tout votre entourage !

Alors, si tout cela vous tente … parlons-en !

Isabelle Flye Sainte Marie

Septembre 2016

 

La parenthèse de l’été peut-elle continuer ?

Le propre des vacances est de nous permettre de mettre nos habitudes entre parenthèses. Et ce sont ces parenthèses qui sont ressourçantes.

Pour moi par exemple j’ai eu la chance cet été d’avoir mon téléphone en bout de course, comme s’il me disait j’en peux plus … alors fini les appels, car je ne captais rien, fini les mails que je ne recevais plus, fini twitter et autres réseaux sociaux…

J’ai eu aussi peu d’occasions de me connecter aux médias. Le journal une fois de temps en temps, la radio 5 minutes en voiture..

J’ai pu mesurer combien la parenthèse  était profitable.

En fait, Le monde continue à tourner et ce n’est  pas grave s’il l’on ne sait pas tout à tout moment !

J’ai pu mesurer  et en particulier cette année , combien c’est bon de sortir aussi des infos en boucles , des combats et luttes intestines des politiques qui nous font un si grand spectacle , du buzz médiatique et de la présence sur les réseaux sociaux .

La parenthèse crée du vide. Et ce vide permet la contemplation, le repos, le recul, la détente,  le bien-être. Cette parenthèse permet de se connecter à ici et maintenant alors que le monde extérieur nous invite si fortement à nous connecter à la bas et à plus tard.

Aujourd’hui que la reprise est là, je pense organiser les choses pour qu’il y ait régulièrement des parenthèses. il ne s’agit pas de repartir très loin mais d’avoir la capacité de s’extraire. Juste s’éloigner de temps en temps des médias, des réseaux sociaux et ainsi se permettre des respirations.

 

Alors le vœu que je forme pour vous tous en cette rentrée est celui-ci :

Totalement connecté quand vous le décidez : connecté à soi-même, connecté aux autres, connecté au monde à la recherche du flow.

et

Totalement déconnecté de manière régulière en se mettant volontairement entre parenthèse pour créer le vide propice à la création, à l’imagination à l’intuition et au ressourcement …

Bonne rentrée à vous tous

Isabelle Flye Sainte Marie

Septembre 2016