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Préparation mentale

Et tandis qu’elle s’installait confortablement dans mon canapé, elle commença à visualiser cette réunion ou elle devait se rendre.

En se promenant au-dessus de son agenda, elle put faire un arrêt à la date de cette réunion.

Elle se vit préparer la salle avant que les participants n’arrivent, elle commença à installer son ordinateur et les dossiers.
Et tandis qu’elle commençait à se détendre par de profondes et lentes respirations, elle se vit en train d’accueillir chacune des personnes invitées à cette réunion.

En entendant les bruits de la rue, elle put ensuite se connecter aux paroles des personnes assises en rond autour de la table.
De plus en plus profondément dans son expérience, elle put ralentir le temps afin de visualiser intensément toute la préparation de son travail et tout le déroulement de la rencontre.

A chaque visage et à chaque intervention des personnes présentes lors de cette rencontre elle pouvait ancrer de plus en plus en elle des sentiments mêlés de sérénité et de concentration.

“L’on sait bien que l’on peut être à la fois totalement présente à soi-même et à ce que l’on fait et totalement tourné vers les autres”
.
Et tandis qu’elle se laissait guider par ma voix elle put anticiper les questions difficiles et se préparer mentalement à y répondre en visualisant de plus en plus finement les enjeux de cette rencontre pour elle et pour la mission qu’on lui avait confiée.
Elle avait dans ses mains une console virtuelle qu’elle pouvait activer à tout moment pour focaliser son attention, pour mettre un zoom arrière, pour augmenter ou moduler le son de sa voix pour rajouter ou pas des contrastes et de la lumière.
Et comme elle était maintenant totalement présente à cette réunion, elle irradiait de sa lumière intérieure, celle de la confiance dans son projet professionnel et de la joie qu’elle avait à le mener et elle put mesurer combien cela pouvait impacter les liens avec les personnes autour de la table.
Elle prit le temps en silence de visualiser tout ce qu’il y avait à voir, d’entendre tout ce qu’il y avait à entendre, de ressentir tout ce qu’il y avait à ressentir.
Et tandis qu’elle revenait de plus en plus connectée à elle-même, elle refit le voyage en arrière au-dessus de son agenda pour revenir à aujourd’hui et à cet instant où elle était, confortablement assise dans mon canapé.

En un regard, je sus qu’elle était prête pour cette réunion importante qui allait venir.

Isabelle Flye Sainte Marie
23 juin 201

Danser entre tenir bon et lâcher prise

Danser entre tenir bon et lâcher prise
Quand on tient bon, notre corps et notre cerveau sont concentrés sur cet effort : .tenir bon c’est tenir debout malgré la tempête, résister, ne pas sombrer, être fort ….C’est tellement utile en cas de coup dur. Cela nous permet de mettre notre énergie au bon endroit et de traverser les difficultés.
En général pour tenir bon, notre cerveau est en mode réflexion, branché sur les choses importantes et sur nos valeurs qui sous-entendent l’action .Pour cela il tente de s’éloigner des émotions, car elles peuvent parasiter la force du tenir bon. C’est le chemin de l’action et du courage.

Lâcher prise c’est un mouvement de fluidité, de douceur, de retombée. Un mouvement de libération et en particulier la libération des émotions. C’est revenir à l’inconscience des enfants qui vivent l’instant présent sans culpabiliser sur le passé et sans gamberger sur le futur.
Le lâcher-prise se voit d’abord dans le corps, les muscles se détendent, les émotions se libèrent .c’est tellement utile quand je sais qu’il y a des choses qui ne dépendent pas de moi, qui ne peuvent pas être sous mon contrôle et que je dois tout de même accepter. Le lâcher-prise me permet d’avoir une vision plus large, un autre regard. C’est le chemin de la sérénité intérieure, celle de la confiance.

Tenir et lâcher, courage et confiance : les deux sont utiles

L’un me permet d’avancer quand ce que je désire dépend de moi, l’autre me permet d’accepter ce qui est et que je ne peux pas changer.

La vie est une danse de tenir et de lâcher. Dans cette polarité, nous avons tous une stratégie privilégiée. Celle vers laquelle nous allons en premier.

Ceux qui se découragent vite doivent apprendre le Tenir
Ceux qui s’éloignent de leurs émotions doivent apprendre le Lâcher-prise.

Paradoxalement c’est quand je suis faible que je suis fort …. C’est quand je lâche prise que je peux tenir ….

Isabelle Flye Sainte Marie
15 mai 2015

Hypnose et lâcher-prise

Avez-vous le souvenir comme moi de cet instant magique des premiers pas d’un petit enfant ? Il se tient debout accroché à un objet solide ou tenant la main de quelqu’un et tout à coup dans un instant où l’envie et la crainte sont mêlées, il se lâche et tente son premier pas.
Vous souvenez-vous de votre posture pour l’accueillir dans vos bras si ces pas le mènent vers vous ? Vous êtes accroupis, les bras tendus, les yeux fixés sur lui dans la même joie et la même inquiétude, et vous l’encouragez à se lancer. « Oui » « vas-y » « oui » !!

N’avez-vous pas fait aussi, comme moi, l’expérience qui est si bonne de sombrer dans le sommeil : Le corps au repos, les yeux fermés, enveloppé d’une douce chaleur et sentant l’odeur de votre oreiller, vous sentez dans un instant magique tous vos muscles se détendre et le sommeil vous prendre.

Ce sont deux expériences que nous avons tous faits du lâcher-prise. Des petits moments où il faut à la fois un sentiment de sécurité et d’abandon.
Le lâcher-prise est nécessaire à chaque fois que j’ai à vivre un changement : que ce changement soit petit, grand, joyeux ou douloureux : il y a un avant, un après et je dois m’abandonner à ce nouveau futur.
L’hypnose est un outil fantastique de lâcher-prise pour se préparer à un avenir différent.

Isabelle Flye Sainte Marie
8 Mai 2015

La souplesse relationnelle entraine la robustesse.

Les relations aux autres sont des boucles de feedback rétroactives.

Quand mes relations aux autres sont souples, cela se voit par la connivence, la créativité, l’humour, le dialogue, la bienveillance. Cette souplesse apporte de la robustesse .la relation qui s’installe est alors basée sur la confiance, de moi, de toi et de la relation entre toi et moi. Nous sommes dans un cercle vertueux.

Quand mes relations aux autres sont distendues ou tendues, cela se voit par le silence, par les freins, par l’ironie, par l’absence de dialogue, par des conflits ouverts ou larvés, par des inquiétudes. Cette sclérose apporte de la fragilité : la relation qui s’installe alors est basée sur la défiance, de moi (la culpabilité) de toi et de la relation entre toi et moi. Nous sommes alors dans un cercle vicieux.

C’est en faisant des feedback rétroactifs que nous proposons des relations souples.
Mais, comme la souplesse relationnelle se joue à deux , rien n’est magique : si l’autre est dans la défiance, il peut relire les feedback que je lui fais comme étant des jugements.

S’entrainer à faire des feedback est un exercice qui conduit à la souplesse et à la confiance.
L’entrainement passe d’abord par un dialogue intérieur où je me dis : ” Qu’est ce que tu en penses ?, ” qu’est ce que tu crois ?” , “qu’est ce que tu ressens ? ”
Une fois que je suis au clair au fond de moi , l’entrainement continue par cette nouvelle question en moi : ” Et comment je vais pouvoir dire tout cela sans abimer la relation”

les réponses que je peux avoir alors , sont encore de nouveaux signes qui entrent dans cette nouvelle boucle de feedback rétroactifs .

Ainsi vont les liens qui se tissent et se détissent.

Isabelle Flye Sainte Marie
28 avril 2015